Si l’immobilier français retrouve enfin des couleurs après des années plus que difficiles, qu’en est-il du reste de l’Europe ? Tour d’horizon des logements disponibles en Europe pour 200 000 euros.
Si 200 000 euros peut sembler être une bonne base pour acheter un logement, tout dépend de la ville où il est situé. Par exemple, dans une capitale européenne, les disparités peuvent aller du simple au double pour la surface. À Paris, l’acheteur devra se contenter d’un 22m2. Pour autant, Paris n’est pas la ville la plus chère : Londres est évidemment en tête avec un minuscule 18 m2. Berne n’est pas loin non plus, en proposant un 20 m2 pour 200 000 euros.
La bonne nouvelle est que les autres capitales européennes sont moins chères. Vraiment moins chères : il est possible d’ajouter une pièce, voire deux, selon la capitale. À titre de comparaison, pour 200 000 euros, il est possible de s’offrir un 175 m2 à Ankara. Mais revenons en Europe. Dans cet ordre de grandeur, Lisbonne est bien située : 163 m2 pour le même prix.
Même Berlin est moins chère que Paris
Dans un environnement proche de Paris, il est possible, pour 200 000 euros, de s’offrir un 59 m2 à Amsterdam, un 57 m2 à Berlin ou un 41 m2 à Vienne. Mais la palme revient à Sofia, en Bulgarie, où la surface du logement peut atteindre 260 m2, toujours pour 200 000 euros. Prague se défend également, en proposant un 177 m2 pour ce tarif.
Attention toutefois, malgré les différences de prix, les règles à appliquer pour réussir son achat en France sont les mêmes en Europe. Il est très important de se renseigner sur la vigueur du marché immobilier local, de la dynamique et du quartier environnant, du prix, des possibilités d’évolution et de la rentabilité en cas de revente. En somme, s’il est moins cher d’investir en Europe, il ne faut pas pour autant foncer tête baissée.
