Médias et professionnels du secteur immobilier chantent en coeur et à l’unisson les mêmes paroles depuis plusieurs mois : l’environnement économique n’a jamais été aussi favorable pour investir dans la pierre. Certes. Mais à combien revient réellement un investissement locatif ?
Le dispositif Pinel fonctionne ainsi : un particulier peut bénéficier d’une réduction d’impôt s’il achète un logement et le loue dans la foulée. La réduction accordée est proportionelle à la durée choisie : 12% pour 6 ans, 18% pour 9 ans et 21% pour 12 ans. En imposant des durées minimales, l’objectif du dispositif est de mettre sur le marché immobilier un grand nombre de logements en location, mais aussi sur une longue durée. Ainsi, le réservoir de logement fluctue peu.
Outre la réduction d’impôt, l’argument principal en faveur des particuliers est le suivant : les loyers permettent de rembourser l’emprunt. Ainsi, l’investissement n’est pas si lourd à porter. Et avec la réduction d’impôt, le propriétaire est gagnant. D’autant qu’actuellement, les taux d’intérêt sont particulièrement bas : il est encore possible de trouver des taux à 2,2% sur 20 ans.
Les primo-accédants recherchés
Attention toutefois, les banques ne pratiquent pas les mêmes taux. Il est indispensable d’étudier plusieurs propositions avant de s’engager. Les primo-accédants sont particulièrement recherchés par les banques. La possibilité de construire une relation à long terme entre la banque et le client les poussent à leur proposer les meilleurs taux.
Le courtier vousfinancer.com a chiffré l’investissement nécessaire pour soutenir un achat immobilier en Pinel, sans apport personnel. Si un particulier peut investir 200 euros par mois dans son projet, un investissement à 100 000 euros est tout à fait soutenable. Pour 400 euros, il est possible de monter à 200 000 euros.
Deux possibilités s’ouvrent alors : vendre ou conserver son bien à l’issue de la période locative. Deux perspectives pour deux projets : si le propriétaire souhaite conserver des rentes régulière, mieux vaut avoir remboursé son emprunt à l’issue de cette période. Dans le cas d’une vente, le bien apportera une plus-value intéressante, s’il a été bien choisi et bien localisé, pour un coût réel peu élevé.